Je suis évasive, j'ai un peu froid. Je me couvre d'un manteau large en lainage doublé de satin. J'écris la sensation puis j'efface. Mais je reviens aux vertiges passés, à l'évidence, comme une matière diffuse dans ce manteau d'emprunt. Ce manteau n'est pas à moi, je dois le découvrir pour aussi me découvrir. Mais dedans, je reste encore. Je ne veux pas savoir que les plis des armures sont imprescriptibles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire