j'aime le matin c'est une image récurrente qui le rend visible c'est aussi le corps encore allongé quand la nuit reste encore un peu la rondeur de la pénombre lovée au nouveau jour un pan de liberté gonflé de mélancolie les bras levés les mains en tête de cygne une absence arpentée près du cou la contradiction de l'imagination là où il y a l'oubli du jeu la réalité consistante à l'esprit le mince symbole manifeste chacun de nous dans la mesure d'ombre et de lumière et l'immensurable bruissant à l'épreuve quand chasser l'onde livide par les palmes exprimées la nuit le corps le matin toujours à sa place a son habitude
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