dimanche 13 janvier 2019

Corps

j'aime le matin  c'est une image récurrente qui le rend visible  c'est aussi le corps encore allongé quand la nuit reste encore un peu  la rondeur de la pénombre lovée au nouveau jour  un pan de liberté gonflé de mélancolie  les bras levés les mains en tête de cygne   une absence arpentée près du cou   la contradiction de l'imagination là où il y a l'oubli du jeu  la réalité consistante à l'esprit   le mince symbole manifeste  chacun de nous dans la mesure d'ombre et de lumière et l'immensurable bruissant à l'épreuve   quand chasser l'onde livide par les palmes exprimées la nuit  le corps le matin toujours à sa place a son habitude


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