[...] elle voit encore la porte à deux battants, mais ce qu'elle ne voit pas, c'est que les battants ne veulent pas jouer avec elle, qu'un battant de la porte s'élance sur elle, et à la fin elle pense, tandis qu'elle est projetée sous une grêle de verre brisé et que grandit la sensation de chaleur provoquée par le choc et le sang qui jaillit de sa bouche et de son nez : Ayez à l'oeil ce qui vous tient à coeur.
Ingeborg Bachmann, Trois sentiers vers le lac
[Les yeux du bonheur - Georg Groddeck in memoriam]
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