Oublie-moi en passante sur les lattes d'une clôture n'entends-tu pas la musique du silence parcourir tes organes ? j'étais morte sur images dans un écrin de souvenirs dedans l'air était aride en manque de mots je bruissais d'illusions depuis les fantômes chancellent aux yeux d'une mise au monde à la sortie d'une prison de la parole les choses sèches s'enveloppent d'un peu de chaux il y a une longue allée qui consiste toujours à sentir je passe à toi-même à toi et en moi-même à la source les nuits d'azur s'étirent en double
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