tu quitteras mon paysage tu ne lui emprunteras plus ni l'air ni l'odeur pas le moindre petit passage de jeu dans le nectar d'une terre dans le délire de l'horizon les heures froides ruissellent tu te couvriras du sang-mot sur une route plus accidentée que mon usine à lettres la vitesse au corps dévorera la veine de ton costume d'homme tu disparaîtras de ton cortège mirage sous ton lampadaire malade il ne restera que des vers blancs réprimés comme toutes les infimes lucioles de la folie l'énergie de la nuit délirée aussi les petits silences entrelacés dans l'écriture tu liras une dernière fois la jonction en rafales tu légitimeras la Femme-sans-tête la fièvre vire au bleu mauve
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